dimanche 21 février 2010

Article 10ème: Torture masochiste

Six heures du matin, le réveille sonne. Donner des cours le samedi, relève de la torture masochiste. Et puis c'est bien trop tôt pour philosopher, mais aux grands mots, les grands moi hein: un gueule de bois, et 27 kilomètres plus tard, le cul sur une chaise: une femme conne comme le manche à balai qu'elle s'est inséré dans la rondelle, blablate sur le sens de la vie, le malheur des hommes, et l'œuvre d'un certain François Chatelet, masochiste accompli qui ne pouvait que s'étonner du malheur des hommes, je me demande comment un type qui a pondu des bouquins de philosophie tenant chacun plus du recueil que de la bible psychique peut se permettre de se poser une tel question. Pour tout dire, j'ai zappé par dessus la moitié de son bouquin: recueil d'interviews radio: bide d'audience totale, lire un homme incapable de structurer sa pensée, et ne faisant que répéter ce que n'importe quel livre de philosophie te cracherait à la gueule de manière chronologique, relève de la stupidité prononcée.

Trouver l'origine du malheur de l'homme.

Cette phrase résonne: échos.... échos.... échos.... échos. J'aurais du boire à moindre mesure.

Socrate avait déjà remarqué le malheur de l'Homme, alors qu'Athènes resplendissait de puissance et de renouveau. L'unique souci? L'Homme était malheureux mais il ne le savait pas, Socrate et ses potes ont donc décidés de leur ouvrir les yeux, merci du cadeau. L'homme sait maintenant qu’il est malheureux, Socrate a proposé plein de solution pour lutter contre ça, non je déconne. Il a donné plein de problème puis est mort comme une merde après avoir bouffé quelques pilules de morts aux rats. Serais-ce dès lors, Socrate le malheur de l'homme?

L'homme est malheureux, j'ai envie de dire et alors? Pendant que les hautes sphères de l'intellectuel mondiale tente de comprendre pourquoi, le commun des mortelles mène une guérilla: téléphone rose, masturbation, film de cul, anxiolytique, antidépresseur, antis-douleur, l’Homme lutte contre, le philosophe semble lutter pour. Il perd son temps en prise de tête et à chaque solution, il exulte, il voudrait qu'à chacune de ses découvertes sur le malheur de l'homme, Miss Monde lui fasse une fellation, ou encore un stickers, une gommette et un bonbon.

L'Homme ne sait pas qu'il est malheureux, il lutte malgré lui et appelle ça profiter de la vie à fond, il pense bruler la chandelle par les deux bouts, alors que son existence ressemble plutôt à une merde canine fourrée à la dynamite, se rapprochant lentement d'une explosion "merdique".

Alors, il vit par procuration: il regarde "Twilight" et se dit que l'amour, c'est beau c'est chaud, c'est doux. Je dis surtout que quand la fille aura ses règles, son petit copain va galérer pour se retenir. L'homme tente de s'évader, son inconscient crie au secours, car il se noie dans cet océan digitale, il se noie dans l'existence, il lit Harry Potter, pour croire que le Bien, triomphe toujours, que d'autre monde existe, afin d’y croire , de penser que même si rien n'est facile, tout fini toujours bien.

Et dans leur haute tour d'ivoire, les philosophes cherchent, se tuent à la tâche, se croient intelligent, et se pensent super-héros du 21ème siècle, capable d'un jour sauver le monde.

Tandis que l'Homme survit.

Je suis dans le train, autour de moi les fous s'agitent et font la conversation, à propos de cette bombe entrainant le retard de leur voyage, à travers la vie, à travers leur malheur. Autour de moi les fous font la conversation, les données du système, moi je n'y comprends rien. Et tandis qu'il panique, et que la bombe annoncée sur la voie, sur les quais, dans le cul du personnelle naviguant, je m'en branle, semble perturbé l'équilibre précoce du malheur humain, je regarde dehors et intrinsèquement, je me dis qu'après tout autant finir dans une explosion merdique.

Le whisky me brule le gosier.

Quatre heures.

Donner naissance à un enfant c'est une torture masochiste.

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