dimanche 21 février 2010

Article 11ème: Super-Blacko

Dear Mister President. Mon petit Aubouna, alors mon pauvre gars (dans le sens non péjoratif du terme), ton connard (dans le sens péjoratif du terme) de prédécesseur, te laisse une belle merde sur les bras: climat de crise, guerres, gouvernement corrompus, peuple en colère et empreint de désespoir, haine du Moyen-Orient (pour cette partie il a été aidé par son papa, mais passons), réchauffement climatique. Tous les espoirs d'une civilisation en plein bordel, gouvernementale et cérébrale, on te colle tout ça sur le dos, avec dans du papier kraft: des collants bleus de tarlouse avec une cape rouge vif. On doit te prendre pour un super-héro, la population américaine ayant choisi d'arrêter de vivre par procuration c'est surement levé un jour pour se dire: allais on met un black, dans la salle ovale, tu sais là ou Clinton s'est fait pomper?! La réalité c'est mieux que le ciné.

Et toi, t'es dans la merde, obligé de contenter tout le monde, faire des cons-cessions, sans cesse tiraillé entre éthique et le risque de te prendre une bombe nucléaire sur la gueule. Et ben, mon coco je ne voudrais pas être à ta place.

Enfin, en même temps tu as un avantage par rapport aux autres: tu es jeune, tu as plus de QI que Bush (ça s'est pas dur), tu as du charisme, et en plus t'es noir. Ca semble super important, pour tout en chacun: l'Heure de la Révolution, bla bla bla. Ouai, ben moi je dis que perso, je m'en fous tant que tu fais ton boulot, le fait que tu sois noir semble plus interpeller ton peuple, que ton programme ou la merde dans laquelle tu commences.

Puis, je te préfère et ce brave Joe, à patatoes, enfin le vieux, et sa décérébrée manchote. Ne l'écoute pas ne déclare pas la guerre à l'Iran pour être réélu, donne ta place, gouverné un peuple exterminé ne sert pas à grand chose.

Bref, dear Mister President, Super-Blacko,Christ du 21ème siècle, tu n'es pas un super héro, tu es un homme avec ses peurs ses angoisses, ses soucis, sa constipation et ses besoin de vidange testiculaires, et puis même si tu foires, moi j'aime bien ta gueule.

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