mercredi 16 juin 2010

Article 13ème: Courir la pine au vent comme un sultan sur son caribou

Le soleil sort de sa fainéantise bimensuelle, et se lève à l'aurore, se couche tard pour pouvoir fêter l'atmosphère douce de l'été.

Les jours s'allongent, les jupes raccourcissent, c'est le temps de prendre son Ricard, le visage balayé par le vent, à une terrasse le cul coincé dans leurs putains de chaises en osier. Ca va se bourrer la gueule, forniquer à tout va, fumer des joins, gober de l'exta, le regard vide aux divers festivals bruyants et variés.

C'est le temps des conneries, des jobs d'étudiants, travailler pour l'état, l'essence des berlines allemandes coute cher, des barbecues entre potes, enfin pour ceux qui en ont. Les pieds dans l'eau, temps également des amourettes qui se mourront avant le printemps, les déceptions et bris de cœur, on se sent transformé pour la rentrée.

C'est le temps où vos parents vont passer leurs temps à vous dire de foutre quelque chose de vos journées au lieu de rester à trainer, affaler dans le divan en train de caller, sur le chien en train de se lécher la pine. C'est la déception de pas pouvoir faire de même, de penser à la vie,

mort défoncé à moitié à poil dans une piscine entourée de chienne en chaleur.

C'est le retour des accidents de voitures des jeunes, qui rentrent de soirées complètement jetés.

Et alors, c'est l'été, l'année prochaine ne sera pas le même, vous serez plus vieux, plus gras, plus sage, plus pauvre.

Profitez-en!

Il vaut mieux bruler franchement que de s'éteindre à petit feu, faites des conneries: crever des pneus de voiture, tagger: Fuck u sur la porte de Bart De Wever, faites du rap anti Sarko, faites du rock pro-Obama, droguez vous, corrompez la jeunesse, écoutez de la mauvaise musique, vous êtes doués pour ça en plus! Tailladez vous les veines, parce qu'elles ne vous aiment pas, faites pas de sport, branlez vous, baisez, protégez vous les gosses c'est chiant!

Bousillez la voiture de vos parents contre un arbre, brulez la maison d'un prof que vous n’aimez pas, sentez l'air tous les jours un peu plus pollués, nagez dans la mer avant que BP la redessine en noir! Tapez vous dessus, pour redécouvrir le sentiment d'être en vie, prenez des billets de cent euros et boutez y le feu!

Foutez vous en l'air!

Souvenez vous que chaque jour est peut être le dernier!

jeudi 4 mars 2010

Article 12ème: Génération en perdition comme un chat sans moustaches

Je soulève lentement tour à tour chacune de mes paupières, au nombre de trois: celle de mon œil gauche, celle de mon œil droit et celle de mon esprit. Autour de moi, je les vois, et je sens l'entièreté de ce potentiel gâché. Une génération vingt cinq ans? Te fous pas de ma gueule connard, les générations changent plus vite que le court du pétrole. En dix ans, l'Humanité a éradiqué l'ensemble des points de repères d'une génération en pleine perdition. Les dessins animés japonais qui canalisaient nos pulsions, et ancraient en nous les valeurs de courage, d'amitié et de ténacité, ont été remplacés par des petites connes qui parlent à la télévision. Les minikeums ont reçu leur C4, remplacé par de pathétiques personnages trois dimensions, puis pour finir par supprimé complètement le présentateur, dont ne subsiste que la voix off. La réalité s'est vue sodomisée par la virtualité.

A dix ans j'attrapais des pokémons pas de MST! Je fais partie de cette génération de magouilleurs de débrouillards, pas celle des geignards, on faisait du sport, on courait dans les rues parce qu'on avait fait tombé une visse d'une table dans la plaine, on se bagarrait entre copains; la next gen: vole à l'étalage, racket les plus jeunes et les plus vieux, fout le feu aux tables de bois, plante leurs potes pour trois euros. On respirait l'air pur en extérieure, ils respirent l'air pollué devant leurs personnal computer. On disait: "Elle m'a brisé le cœur", pas "Elle m'a pompé". On se disait "amoureux" pas en train de "pécho", les filles suçaient des bâtons d'esquimaux, maintenant elles sucent l'esquimau. On respectait les vieux, les mères et "fils de pute" était l'insulte suprême, maintenant ils niquent leurs mères, et défoncent ta mère-grand.

Putain c'est triste, la technologie devait leur apporté la facilité d'éducation, le développement cérébrale, et leur a donné une autoroute au PORNO, on en a fait des branleurs prépubaire.

Putain, je vois ce potentiel et je le vois gâché: ils ne se demandent plus ce qu'ils "seront" plus tard, ils se demandent juste ce que ça leur fera de pouvoir acheter leur alcools eux-mêmes.

On faisait des dictées pour parfaire notre orthographe, on ne le kamikasait pas sur le net.

On mangeait des M&M's, on ne se faisait pas grignoter par MSN.

Je fais partie de cette génération, celle qui ne trouve pas ça place entre chacune d'entre elle. Perdu. Qui a assisté comme le reste du monde aux attentats du onze septembre, mais sans pour autant les comprendre. Terrifiée par l'hypothétique troisième guerre mondiale, les prophéties de Nostradamus, et l'anthrax.

Je fais partie de cette génération qui a vu les nouvelles technologies se développer, mais qui malgré le GPS est totalement perdue, parce qu'on lui a ôté un à un chacun de ses repères, cette génération en plein mal être totalement désorientée, qui boit de l'alcool, fume de la ganja, jusqu'à en régurgiter toute sa frustration. A qui la télévision a fait croire qu'elle pouvait être ce qu'elle décidait de devenir: grand(e), beau/belle, entouré de belles/beaux nanas/mecs, vivant dans une maison luxueuse, avec une voiture sublime, ainsi qu' un corps d'Apollon/Aphrodite, et quand les minikeums s'en sont allé, ont a ouvert les yeux, malgré tout on ne s'est pas prit une claque dans la gueule mais plutôt un coup de chevrotine, dans l'estomac et les parties génitales. On en sait pas où l'on en est, car nos pères sont des lâches et à l'image de votre Dieu, nous ont abandonnés, psychologiquement.

Totalement déséquilibrée ma génération s'enfonce dans les abimes. A l'instar de nos successeurs, on est resté puceau longtemps, et quand on a comprit, on a fusionné dans le corps de chaque partenaire possible, pour oublié ne serait-ce que quelques micro centième de secondes combien notre existence ne sera plus jamais aussi bien qu'elle le fut. Nous, âmes pathétiques nées trop tard pour sentir la chaleur étouffantes des spots au Studio 54, rêver dans des nuages de poudre des choses qu'on ne peut avoir, écouté de la vrai musique, se noyé dans une baignoire de champagne, grandis trop tard pour ne pouvoir s'envoyer en l'air dans ses chiottes, dans des parties de jambes en l'air inoubliables, ou encore pour connaitre cette époque, et de la pyromanie dont furent victimes les guitares. Ma génération a vu mourir Kurt Cobain, sans se rendre compte que la musique allait disparaitre avec lui. Ma génération ne sait pas où elle se situe, alors elle consomme la chandelle par les deux bouts, peut-être simplement pour partir plus rapidement.

Ma génération remarque ses successeurs en se disant, que le monde s'effondre lentement sur lui-même, que tout va plus rapidement, et ridiculement. Les relations humaines se meurent comme les minikeums pour être remplacé par un avatar.

Je ferme les yeux, sur toutes ces merdes, et fais comme le monde. Je fonce droit dans le mur, à la différence près que je pousse sur l'accélérateur.

dimanche 21 février 2010

Article 11ème: Super-Blacko

Dear Mister President. Mon petit Aubouna, alors mon pauvre gars (dans le sens non péjoratif du terme), ton connard (dans le sens péjoratif du terme) de prédécesseur, te laisse une belle merde sur les bras: climat de crise, guerres, gouvernement corrompus, peuple en colère et empreint de désespoir, haine du Moyen-Orient (pour cette partie il a été aidé par son papa, mais passons), réchauffement climatique. Tous les espoirs d'une civilisation en plein bordel, gouvernementale et cérébrale, on te colle tout ça sur le dos, avec dans du papier kraft: des collants bleus de tarlouse avec une cape rouge vif. On doit te prendre pour un super-héro, la population américaine ayant choisi d'arrêter de vivre par procuration c'est surement levé un jour pour se dire: allais on met un black, dans la salle ovale, tu sais là ou Clinton s'est fait pomper?! La réalité c'est mieux que le ciné.

Et toi, t'es dans la merde, obligé de contenter tout le monde, faire des cons-cessions, sans cesse tiraillé entre éthique et le risque de te prendre une bombe nucléaire sur la gueule. Et ben, mon coco je ne voudrais pas être à ta place.

Enfin, en même temps tu as un avantage par rapport aux autres: tu es jeune, tu as plus de QI que Bush (ça s'est pas dur), tu as du charisme, et en plus t'es noir. Ca semble super important, pour tout en chacun: l'Heure de la Révolution, bla bla bla. Ouai, ben moi je dis que perso, je m'en fous tant que tu fais ton boulot, le fait que tu sois noir semble plus interpeller ton peuple, que ton programme ou la merde dans laquelle tu commences.

Puis, je te préfère et ce brave Joe, à patatoes, enfin le vieux, et sa décérébrée manchote. Ne l'écoute pas ne déclare pas la guerre à l'Iran pour être réélu, donne ta place, gouverné un peuple exterminé ne sert pas à grand chose.

Bref, dear Mister President, Super-Blacko,Christ du 21ème siècle, tu n'es pas un super héro, tu es un homme avec ses peurs ses angoisses, ses soucis, sa constipation et ses besoin de vidange testiculaires, et puis même si tu foires, moi j'aime bien ta gueule.

Article 10ème: Torture masochiste

Six heures du matin, le réveille sonne. Donner des cours le samedi, relève de la torture masochiste. Et puis c'est bien trop tôt pour philosopher, mais aux grands mots, les grands moi hein: un gueule de bois, et 27 kilomètres plus tard, le cul sur une chaise: une femme conne comme le manche à balai qu'elle s'est inséré dans la rondelle, blablate sur le sens de la vie, le malheur des hommes, et l'œuvre d'un certain François Chatelet, masochiste accompli qui ne pouvait que s'étonner du malheur des hommes, je me demande comment un type qui a pondu des bouquins de philosophie tenant chacun plus du recueil que de la bible psychique peut se permettre de se poser une tel question. Pour tout dire, j'ai zappé par dessus la moitié de son bouquin: recueil d'interviews radio: bide d'audience totale, lire un homme incapable de structurer sa pensée, et ne faisant que répéter ce que n'importe quel livre de philosophie te cracherait à la gueule de manière chronologique, relève de la stupidité prononcée.

Trouver l'origine du malheur de l'homme.

Cette phrase résonne: échos.... échos.... échos.... échos. J'aurais du boire à moindre mesure.

Socrate avait déjà remarqué le malheur de l'Homme, alors qu'Athènes resplendissait de puissance et de renouveau. L'unique souci? L'Homme était malheureux mais il ne le savait pas, Socrate et ses potes ont donc décidés de leur ouvrir les yeux, merci du cadeau. L'homme sait maintenant qu’il est malheureux, Socrate a proposé plein de solution pour lutter contre ça, non je déconne. Il a donné plein de problème puis est mort comme une merde après avoir bouffé quelques pilules de morts aux rats. Serais-ce dès lors, Socrate le malheur de l'homme?

L'homme est malheureux, j'ai envie de dire et alors? Pendant que les hautes sphères de l'intellectuel mondiale tente de comprendre pourquoi, le commun des mortelles mène une guérilla: téléphone rose, masturbation, film de cul, anxiolytique, antidépresseur, antis-douleur, l’Homme lutte contre, le philosophe semble lutter pour. Il perd son temps en prise de tête et à chaque solution, il exulte, il voudrait qu'à chacune de ses découvertes sur le malheur de l'homme, Miss Monde lui fasse une fellation, ou encore un stickers, une gommette et un bonbon.

L'Homme ne sait pas qu'il est malheureux, il lutte malgré lui et appelle ça profiter de la vie à fond, il pense bruler la chandelle par les deux bouts, alors que son existence ressemble plutôt à une merde canine fourrée à la dynamite, se rapprochant lentement d'une explosion "merdique".

Alors, il vit par procuration: il regarde "Twilight" et se dit que l'amour, c'est beau c'est chaud, c'est doux. Je dis surtout que quand la fille aura ses règles, son petit copain va galérer pour se retenir. L'homme tente de s'évader, son inconscient crie au secours, car il se noie dans cet océan digitale, il se noie dans l'existence, il lit Harry Potter, pour croire que le Bien, triomphe toujours, que d'autre monde existe, afin d’y croire , de penser que même si rien n'est facile, tout fini toujours bien.

Et dans leur haute tour d'ivoire, les philosophes cherchent, se tuent à la tâche, se croient intelligent, et se pensent super-héros du 21ème siècle, capable d'un jour sauver le monde.

Tandis que l'Homme survit.

Je suis dans le train, autour de moi les fous s'agitent et font la conversation, à propos de cette bombe entrainant le retard de leur voyage, à travers la vie, à travers leur malheur. Autour de moi les fous font la conversation, les données du système, moi je n'y comprends rien. Et tandis qu'il panique, et que la bombe annoncée sur la voie, sur les quais, dans le cul du personnelle naviguant, je m'en branle, semble perturbé l'équilibre précoce du malheur humain, je regarde dehors et intrinsèquement, je me dis qu'après tout autant finir dans une explosion merdique.

Le whisky me brule le gosier.

Quatre heures.

Donner naissance à un enfant c'est une torture masochiste.

samedi 13 février 2010

Article 9ème : J'ai malencontreusement enfoncé sa flèche dans le petit anus de Cupidon...

14 février: Saint Valentin. Tout est fait pour haïr cette date: 14, que ce soit jour qui annonce la fin d'une seconde semaine, te rappellant que tu décèdes lentement un peu plus chaque jour, ou les 14 ans et ses joies non mesurées tel que l'éjaculation nocturne ou encore, les amours déçus, les visites médicales, et l'acnée. Février, le seul mois de l'année qui se sent obligés de contrarié l'ensemble de la population, qui ne sait jamais quand il a 29 ou 28 jours. Les Saints quant à eux, je ne les aime pas, enfin sauf quand ils sont rattachés à une femme.

Fête commerciale, pour certains; jour de l'amour pour d'autres. La Saint Valentin, commence en eaux de roses et fini bien souvent en eaux de boudins, l'un des "amoureux" découvrant la maîtresse de son conjoint, ou d'autres joies du style. C'est surtout un fête d'hypocrites, chacun prouvant son amour à coups de cadeaux, plus exubérant les uns que les autres, on se bave dans la bouche l'un de l'autre, on se reproduit, on tache de blanc, chemisier et palais de la dame, et on rince le visage de monsieur à la "fontaine".
Les amoureux sont assez dégoûtant au fond, c'est obscur étroit et peu éclairé, on se bave dessus, on s'insère des doigts, ou d'autres jouets dans tout les orifices susceptibles de les acceuillir, on se lèche, on se mord, on choppe des crasses, des engelures, des tendinites, des maux de têtes, des coups, ça ressemble énormément au masochisme l'amour quand même.

Les solitaires, ralent d'être seul, remis face à leur reflet empreint de stupidité, et en veulent aux amoureux d'être heureux. Pour croire cela ils ont du eux mêmes oubliés qu'ils ont aimés.

Mais la Saint Valentin gardera un avantage et pas des moindres: les célibataires désespérées s'envoient en l'air avec le premier venu.

mercredi 27 janvier 2010

Article 8ème: Facebook ou l'anéantissement d'une civilisation en plein mal être

Facebook.

Face de livre?

Quel est l'utilité de cette merde? A part, pour les boulimiques, régurgiter ce qu'ils ont pu avaler dans les dernières vingt quatre heures.

Facebook est un site Web de réseautage social créé par Mark Zuckerberg et destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues. Depuis décembre 2009, il rassemble plus de 350 millions de membres à travers la planète3. Il est le 2e site le plus visité au monde selon Alexa Internet4 (après google.com). Facebook est né à Harvard : il est à l'origine le réseau social fermé des étudiants de cette université avant de devenir accessible aux autres universités américaines. La vérification de la provenance de l'utilisateur se faisait alors par une vérification de l'adresse électronique de l'étudiant. Le site est ouvert à tous depuis septembre 2006.

Ouai, ben un bar aussi c'est un réseau social, mais pas de réseautage (ce mot existe-t-il réellement?) plutôt de naufrage. Mais dans un bar, tu te déchires la gueule et il y a ce que la civilisation a décidé de nommé des PUTAINS DE RAPPORT SOCIAUX! Où, se situe le social concret sur facebook? Dans l'application pour se construire une ferme à la con? Achètes un chien, ou ponds un chiard! Tu va voir c'est moins drôle que ça en a l'air de ramasser de la merde et de les promener, ce sera moins marrant de les entendre chialer pendant toute la nuit. Ca canalise les pulsions violentes peut-être, en mettant son pied au cul d’un chien et voir jusqu’où il peut s’envoler. Ou encore dans la photo quotidienne? Mon cul! Tu changes jusqu'à en choisir une qui te convient. Ou encore l'intérêt de rejoindre des "groupes" qui te confortent dans la constatation que tu n'es en rien exceptionnelle, que tu n'es qu'une fourmi, ou parano, parce que toi aussi tu croyais que la lune te suivait gamin, ou que tu pariais sur les gouttes dévalant les vitres, ou qu'on t'a déjà engueulé en te faisant remarquer qu'une chaise avait quatre pied (j'avais remarqué merci, continuer le cours de votre vie merci).

Ah peut-être dans les groupes de soutient, pour Haïti, ou le Tsunami, le 11 Septembre, ou encore les clodos, bientôt celui sur l'explosion du bâtiment à Liège, enfin je me pose toujours la question qui en l'occurrence "est-ce que ces groupes ont un réel succès, ou est-ce que le nombre d'adhérant n'y vont que pour faire remarquer le nombre de fautes d'orthographe par mots", enfin à défaut d'actions concrètes les morts, mourants, blessés, blessants(?), ont un joli groupe de soutient. Que des centaines de connards rallieront pour dire, qu'ils sont avec les directement concernés, alors qu'au fond ils s'en foutent complètement, leur intérêt, au maximum de l'espoir, les poussera à inscrire un petit message de compassion, ou publicitaire: dans l'espoir que des abrutis aillent consulter leur blog ou profil respectif.

Facebook.

Ca se résumé a ajouté des gens que tu ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, et d'en faire tes "amis", tu ne leur parleras jamais mais c'est cool parce que tu ne te sens plus seul. Tu as 1684amis auxquels tu ne parleras pas, qui vont te pourrir la vie, en remplissant ta page d'accueil d'information totalement inintéressante, comme quoi leur journée s'est bien passée, que la vie c'est de la merde, dans quelle position ils ont... joués à la wii, ou encore des phrases que seuls les initiés peuvent comprendre. Et ils se commentent leurs conneries, en pourrissant ta boite mail. Tout le monde sait tout sur ton existence: où tu crèches, ton âge, ton orientation politique ou théologique, les raisons de ton inscription (pour les mecs en général c'est trouver à baiser, mais les créateurs ont préféré remplacer cela par le terme "relation", pour les filles le plus souvent c'est la même chose mais remplacé par le terme amitié, puis ça sonne mieux que "sucer des queues").

Enfin, facebook te permet de voir les photos de tes « amies », et ainsi te permettre de te masturber sur les photos d’une fille que tu ne connais que très peu, sinon on peut espérer qu’elle ferait ça elle-même ! Et cela en analysant sous toutes ses coutures les photos d’elle en bikini de cet été. Tu peux ainsi te coller des bouts de mouchoirs au bout des doigts, ou aux touches de ton ordinateur, je ne doute pas que tu en sortiras plus épanoui, et heureux. Tu peux également seulement regarder toutes ces photos en jalousant le mec, qui fourre son gros pénis, dans le petit vagin étroit, de la demoiselle en question, et je ne doute pas que tu en sortiras plus renfermé, et totalement malheureux.

Facebook.

Te permet aussi grâce à ses tests de personnalité plus élaborés les uns que les autres, de découvrir quel Pokémon tu aurais été; ou quel position du kamasutra tu es au fond de toi; ou encore quel X-man ton cœur ressent être. Mais encore de voir si tu connais toutes les répliques de docteur House par cœur; ou de mesurer ton intelligence, qui est bien souvent plus élevée que celle du guignol qui a fait le test.

Facebook, c'est l'avènement d'une ère nouvelle. Plus de rapports entre les humains! J'en connais une qui ne sera pas contente, c'est cette pauvre grippe H1N1! Quoi que les médias se chargent de la répandre. Le chimpanzé risque de se rapprocher aisément de nous, ou l'inverse, en ne se servant plus de la voix, nos cordes vocales vont s'atrophier. Pourquoi parler? c'est fatiguant et c'est moins marrant que de chatter! Ce n’est pas facile de faire une gueule avec les sourcils en accent circonflexes, en plus. Puis, c'est "plus mieux" de se cacher derrière un écran d'ordinateur, se faire passer pour Brad Pitt est plus aisé quand on montre une photo que notre propre gueule.

Enfin facebook, c'est l'Humanité du futur.

Et peut être le remède miracle à la cirrhose.

mardi 26 janvier 2010

Article 7ème: Reconnaissance et nettoyage complet de con-science

Mon désir pour 2010 serait que les gens comprennent que les enfants handicapés n'ont aucune maladie. Ces enfants n'ont besoin d'aucun médicament mais que ces gens les acceptent. 93% des personnes ne copieront pas ce texte dans leur statut...Seras-tu dans les 7% qui restent ?


Fesse book est déjà quelque chose qui me dégoutte au plus haut point. Surtout quand c'est pour lire ce genre de conneries. Qu'est ce que vous croyez ? Qu'est ce que cela va changer réellement à l'existence de qui que ce soit!? Conneries d'hypocrites, au fond personne n'en a rien à foutre des handicapés, ni de quoi que se soit d'autres que de sa propre existence, et élargi au plus à celle de son poisson rouge. Puis je ne crois pas qu'un message sur un truc pathétique comme fesse book, ne change quelque chose aux opinions préinscrites dans nos gènes.

Puis la phrase de défi à la fin du message, ne m’apitoie vraiment pas.
Quoi que, avec tous les abrutis qui consultent fesse book, je ne saurais qu'être surpris des effets bénéfiques qu'il pourrait avoir sur l'Humanité.

C'est comme les groupes pour Haïti, je suis sur qu'ils sont heureux de savoir que fesse book s'occupe d'eux, mais je crois surtout qu'ils s'en battent les reins, et ce qui veulent c'est de la bouffe. C'est un ressentiment à avoir en soi, si tu veux le faire connaitre, tu files des thunes à des ASBL, qui se battent pour ça, et deux en un: nettoyage de conscience et béatitude de l'année...

Le problème? C'est que l'Homme voudrait une gommette dès qu'il juge avoir accompli une bonne action, on a tendance à vouloir être reconnu dès qu'on a fait un tout petit truc...
Faut pas déconner on est tous pareille: on a tous bu a en gerber, on a tous déjà pisser à coté de la cuvette, on a tous déjà eu la trique en pensant à une prof, ou à la mère d'un copain, on se torche tous le cul après avoir chié(enfin j'espère) et au fond de nous on veut juste que tout le monde sache qu'on est pas un monstre et qu'on aime les handicapés.

samedi 23 janvier 2010

Article 6ème Je t'emmerde toi et ta vie parfaitement parfaite

-Ca va?

-Oui...

-Alaise

-Mais non putain ça ne va pas! Comment veux tu que ça aille, alors que chaque jour, ce petit caillou crève lentement: votre pétrole d'enculé, vos entreprises d'enculés, votre développement d'enculés, votre pollution d'enculé, votre hypocrisie d'enculé, votre décadence pathétique d'enculé, votre attente ridicule d'enculés, vous vous reposez tous sur les épaules des autres enculés. Vous élisez des hypocrites pour prendre des décisions que vous ne savez faire entendre en hurlant, c'est la tyrannie du silence, t'es une putain! T'es payé et tu fermes ta gueule! Chacun rame jour après jour, et se plaint de l'état, vous êtes des sales putains d'hypocrites! Incapable de faire entendre votre voix! T'es qu'une merde incapable de sortir, tu te plains du bons vieux temps, de mai 68, du passé, d’avant, du changement. T'es qu'une putain de loque!

Non ça ne va pas, parce que non ça ne marche pas! La crise te fauche t'éclate te braque, on te licencie, te vire, mais ton patron roule en jaguar, va au salon de l'auto et s'achète une BM, une porche et une Mercedes. Non, ça ne va pas! Ce caillou se détruit lentement comme bouffé par une armée de termites invisibles boufferait ton plancher.

Et pourtant t'es heureux, tu aimes ta vie avec tes gosses ta bourgeoise qui pratique la fellation quand ça la chante. Tu aimes cette vie, cette vie d'hypocrite ou tu dis mais jamais t'agis. Tu aimes cette vie industrialisée avec ton salaire qui te permet de subvenir à tes besoins, tu aimes cette vie où tu n'accomplis rien. Tu aimes cette vie où tu bois en prétendant fêter alors que t'essaye d'oublier, tu aimes cette vie ou t'enchaine cigarettes sur cigarettes en espérant finir immoler. Tu aimes cette vie de putain qui ne cesse de te baiser. Tu aimes cette vie, ou ta femme baise le facteur, le pizzaïolo, le voisin, le pote d'enfance, ton patron, ton frère, ton père. Tu aimes cette vie, ou t'élèves tes gosses comme des clébards: pas de coudes sur la table, dis bonjour, sois calme, assis, coucher, fais le beau (merde c'est raté).

Je t'encule, moi, toi et ta vie parfaitement parfaite!

Tu trouves le bonheur alors que t'es juste une larve incapable de dire ce qu'il pense.

Je t'emmerde!

Non ça ne va pas! Comment tu veux que ça aille alors que tout ça ne rime à rien, tu nais, vis, meurs. Non ça va pas, parce que l'amour n'existe pas, l'honneur n'existe pas, la morale n'existe pas, le courage n'existe pas, les héros n'existent pas, le bonheur n'existe pas. Charles Perrault, les frères Grimm, Walt Disney, Hollywood nous a baisés. Non, ça ne va pas! Comment tu veux que ça aille alors que tu sais que la fille que tu aimes, elle ne t'aimes pas et se fait trouée par un autre. Et qu'elle t'explique son dépucelage à ta propre fête. Comment veux tu que ça aille alors que la vie t'encule chaque jour, alors que tu galères et que chaque jour t'hésite à faire une fellation à un neuf millimètres avec son silencieux pour pas foutre le bordel. Alors que tu découvres que rien ne changera jamais, alors qu'à chaque fois que tu crois pouvoir sortir la tête de l'eau, un océan te tombe sur la gueule. Alors que quand tu crois en avoir fini, tu constates qu'Elle se fait prendre, baiser, retourner enculer. Non ça ne va pas!

Pourquoi ça devrait aller?

POURQUOI!!!!??

Alors qu'en moi j'ai la haine, alors qu'en moi j'ai envie de te loger une balle à tête creuse entre tes putains de globes oculaires. Alors que les personnes crèvent autour de toi sans te reconnaitre au crépuscule de leur vie. Alors que quand tu crois que ta trouvé, elle fini par te baiser. Alors que chaque jour de ta vie tu comprends que t'es seul: ta mère te lâche, ton père te lâche, tes appuis te lâchent, la vie te lâche, t'as envie de pleuré de te soulager, mais t'as une sécheresse ophtalmique. Un jour t'es aimé, idolâtré, le lendemain t'es délaissé, haït, rejeter. Tu passes de l'amour à la haine. Comment veux tu que ça aille alors que Roméo ne se suicide pas pour Juliette mais profites qu'elle est encore chaude pour la baiser!

- Arrêtes la vie à plein de rebondissement !

-Ouai comme une balle de tennis... Dans de la merde!

Non ça va pas, parce que tu es heureux et je capte pas pourquoi.

Je t'emmerde moi et mon existence pathétique, solitaire et alcoolisée.

Ce n’est pas moi qui devrais me plaindre de ma vie, mais ma vie qui devrait se plaindre de moi.

mardi 19 janvier 2010

Article 5ème: Existence et plaisirs pathétique

La vie n'est pas moche au sens premier du terme, mais elle est loin d'être la partouze la plus excitante à laquelle j'ai pris part. Tout monde est à la recherche du plaisir qu'il soit sexuel, artificiel, matériel ou intellectuel. Cette putain de liste est non-exhaustive.
J'ai la flemme de faire une étude freudienne du terme, ce que j'en sais c'est que le plaisir reste fugace, insaisisasable , qu'il rend accro, con et procure cette sensation d'invulnérabilite et d'éternité. Donc pour être sous son propre contrôle, il faut être chiant et triste. Remarquez, il n'y a qu'à allumer cette lucarne merde à images décérébrées, que l'on appelle télévision pour avoir un rapide tour d'horizon: pauvres, handicapés, terrorristes, morosités des ménages, grèves, un nombre incalculables de choses dont on a strictement rien à foutre.
Pour pas avoir cette envie de gout de poudre et de calibre neuf millimètres, il faut faire chier son prochain. A croire que le temps que l'on passe sur ce caillou doit être exclusivement dédié à cette tâche, ça me plait!

"Highway to hell, i'm on the highway to hell". Cette chanson est hurlante de véritée. A la vitesse de la lumière et je ne parle pas de putain de génie sur ce coup là. L'homme roule sur l'autoroute de l'enfer. Tel un semi remorque lancé à plein régime, il trace tout droit et quand il le peut, fauche quelques passant au passage, c'est tellement plus drôle comme ça.

La vie en elle même est assez drôle, sauf qu'on doit pas avoir le même sens de l'humour.

lundi 18 janvier 2010

Article 4ème: L'Amour n'existe pas

L'amour n'existe pas. L'amour est à l'image de Dieu, je ne veux pas dire bien aimant et attirant, ce serait pléonasmatique. Une figure pathétique, pleine d'espoir et de rêves. Mais comme son cher et tendre fils, l'amour fini comme Jésus: clouer comme un pin's à une planche, enfin deux, qui ressemblent à une croix.

L'amour existe quand on est con, et ingénu; un enfant en quelques sortes, un enfant de la vie ou encore un simple décérébré. C'est l'époque des fleurs et des poèmes à l'eau de rose, mais encore des branlettes derrière la porte de la garde-robe, des visionnages de vidéos pornographiques appartenant à ses parents, de l'acnée prépubaire et des éjaculations précoces. C'est le moment où on se prend pour un super héro, typé prince charmant, et où on croit que tout peut changer. Sauf qu'un jour faut ouvrir les yeux et se rendre compte que rien ne change, sauf si ce n'est la position dans laquelle on se fait baiser. Ou, on baise pour ma part je préfère contrôler cette merde.

On pense à l'amour éternelle, c'est avant qu'on ne comprenne, voit son meilleur ami absorbé les secrétions vaginales de l'amour de notre vie. Qu'il va entretenir comme un jardin d'Eden, pas le sien, le nôtre. Mais le dit jardin, s'en banle complètement de qui le cultive. Tant que tout ce qui est mouillé est ensuite essuyé par quelques organismes vivant qu'il soit.

Aimer c'est bouffer de la souffrance du petit-déj au souper, et commander le même menu jour après jour.

Aimer c'est comme se branler avec une râpe à fromage: énormément de souffrance pour extrêmement peu de résultat.

L'amour n'existe pas, nous ne errons que d'océan de poil pubien en océan de poil pubien, l'amour c'est la baise. Les sentiments, ne sont qu'une sorte d'égocentrisme exacerbé : un seul des deux aime; l'autre quand à lui se laisse aimé. Au quand bien même, un candide et hypothétique amour réciproque est impossible : aimer c'est tout ce qu'il y a avant ou après: on n’aime pas ce que l'on possède, c'est contre nature. Avant ou après entre les deux c'est des parties de jambes en l'air et du foutage de gueule.

Tu aimes une seule fois dans ta vie, cette unique fois sert d'éveil de conscience, tu comprends une fois que tu t'es fait baisé, ou alors t'es très con(ne). Et ton suce-ccesseur, se fera baisé à son tour. Les femmes au fond ne sont que des libérateurs de con-science, les nouveaux Voltaire, Montesquieu et Descartes, les nouvelles lumières de ce monde en vol vers la perdition et la décadence. Notre civilisation a décidé de son choc, et le transforme en une réplique du onze septembre: une lente ascension vers la décadence et l'effondrement. Paradoxalement paradoxale, c'est qu'une grosse chiasse intellectuelle. Il n'y a que l'homme pour croire à l'amour, et se persuader d'un jour pouvoir y gouter; Elton John qui suce Georges Michael dans les waters, ça fait moins gay! Enfin ça pourrait être pire on pourrait s'enfoncer un gâteau dans le cul et se le manger entre gars!

The Sky is beautiful

The Sun is chirping

And the birds is shinning

Another fuckin' sunny day in Hell

Article 3ème: Crise et Détresse

Lénine disait qu'il, à savoir le communisme, pendrait les capitalistes avec la corde que ceux ci leur auraient vendu.

Lénine est mort. Le communisme aussi. A croire que ces prédictions furent vaines et infondées, faut croire. Pourtant aujourd'hui, c'est la crise. Tout c'est cassé la gueule et l'argent ne suffit pas à redresser la barre, les grands patrons préfère le gout d'une balle à tête creuse calibre neuf millimètres, à celle de cet espoir de sortie de crise. Au fond c'est les seuls à n’avoir jamais eu les pieds sur terre, et à être réaliste, j'aime cette idée. Ils savent que cet espoir est vain, que tout ne s'arrangera pas en un dixième de seconde, en un claquement de doigts. Et l'homme est impatient.

crise, nom féminin

Sens 1 Manifestation violente, brusque accès d'une maladie, d'un trouble... Ex Crisede nerfs, crise d'urticaire. Synonyme accès

Sens 2 Période difficile, situation préoccupante. Ex Crise politique, crise sociale.Synonyme stagnation

Sens 3 Pénurie, manque de quelque chose. Ex Crise du logement, crise desinvestisseurs. Synonyme pénurie


Mais de quel putain de crise, nous parle t il?

Sans m'attarder sur ma pathétique existence, mon portefeuille n'a pas senti ce changement subtil de l'immobilier de la toute puissance américaine, le cours de l'alcool et autres substances illicites réprimandées par la loi sont resté stable.
Quand au sens premier du terme, cela fait des années que le peuple tente de faire entendre sa voie et ses détresses respiratoires, ça fait un bail que le monde est en crise, il a même décider de faire de la fièvre. La maladie qui la ronge se nomme l'Humanité. Humanité, une société elle-même malade, les manifestations violentes sont légions, ne cité que les émeutes du 27 octobre 2005 en France serait réduire la liste, les appels au secours n'étant pas entendu. Elles explosent partout France, Belgique (entre villes elles-mêmes), Bulgarie, Grèce, Russie. Ces émeutes dénoncent un état, dont l'état ne fait pas état.

Ca fait longtemps que la situation, est préoccupante, longtemps que la période est difficile. Mais le problème, ce n'est pas la crise du peuple, c'est que c’est la crise des riches. Ils disent que le temps va être dur pour tous, juste parce qu'ils vont devoir nous mettre dans la merde afin de pouvoir garder leur salaire à cinq chiffres, les villas luxueuse, les vacances à la côte d'azur, et les voitures avec chauffeurs. Ca fait longtemps qu'on est en crise. Ca fait un bail qu'on a difficile de boucler les fins de mois.

La pénurie d’emploi était déjà là.

Le krach. Crash boursier. L’unique question que je me pose c’est de l’endroit où sont passé nos thunes.

Pour ma part, dans l’alcool. Faut bien entretenir sa cirrhose.