mardi 19 janvier 2010

Article 5ème: Existence et plaisirs pathétique

La vie n'est pas moche au sens premier du terme, mais elle est loin d'être la partouze la plus excitante à laquelle j'ai pris part. Tout monde est à la recherche du plaisir qu'il soit sexuel, artificiel, matériel ou intellectuel. Cette putain de liste est non-exhaustive.
J'ai la flemme de faire une étude freudienne du terme, ce que j'en sais c'est que le plaisir reste fugace, insaisisasable , qu'il rend accro, con et procure cette sensation d'invulnérabilite et d'éternité. Donc pour être sous son propre contrôle, il faut être chiant et triste. Remarquez, il n'y a qu'à allumer cette lucarne merde à images décérébrées, que l'on appelle télévision pour avoir un rapide tour d'horizon: pauvres, handicapés, terrorristes, morosités des ménages, grèves, un nombre incalculables de choses dont on a strictement rien à foutre.
Pour pas avoir cette envie de gout de poudre et de calibre neuf millimètres, il faut faire chier son prochain. A croire que le temps que l'on passe sur ce caillou doit être exclusivement dédié à cette tâche, ça me plait!

"Highway to hell, i'm on the highway to hell". Cette chanson est hurlante de véritée. A la vitesse de la lumière et je ne parle pas de putain de génie sur ce coup là. L'homme roule sur l'autoroute de l'enfer. Tel un semi remorque lancé à plein régime, il trace tout droit et quand il le peut, fauche quelques passant au passage, c'est tellement plus drôle comme ça.

La vie en elle même est assez drôle, sauf qu'on doit pas avoir le même sens de l'humour.

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