dimanche 17 janvier 2010

Article 2nd: Nihilisme et néant

Premièrement, prenez conscience que je vous hais tous, et que vous n’êtes rien…

Ceci est votre définition…
Dans le dictionnaire pathétique qu’est mon esprit aiguisé, sauf rare exception :
Vous n’êtes ''
rien" : néant, vide, que dalle, nada, nothing, une absence d’existence ; une espèce de vide physique, psychique et psychologique. Le résultat de mon indifférence plus que totale envers votre être. Rien ! J’ai rien contre vous, c’est juste que j’en ai rien à foutre.

Comment vous expliquer, à votre échelle rien, c’est comme les quatre millions de gens qui crèvent de faim dans le monde chaque année ; ou encore les quarante milles enfants qui crèvent comme des merdes chaque jours du sida ; mais encore les six ou sept trous du cul inconnus qui décident de décéder, toutes les secondes. Dont vous n’avez strictement rien à foutre.

Je ne vous jette pas la pierre, moi je m’en branle encore plus !

Après tout ils ne sont rien.

Un type a dit que l’essence présidait l'existence, moi je suis l’empereur du feu, parce que je vous ai cramé. Des cendres il ne reste rien.

Mais il est vrai que ces quatre lettres peuvent souvent représenter un nombre incalculable de choses, c’est comme un truc.

''
Rien'' c’est votre jambe qui tient plus de la biscotte écrasée, que du bout de chair qui, aidée par sa jumelle, vous permet de vous trainer dans votre train-train quotidien…
En effet, après un accident de la route, ayant provoqué un carambolage sur trente cinq kilomètres, quatre milles huit cent soixante sept véhicules déclassés., la chute d’un avion, l’explosion atomique d’une station service et le déraillement d’une chaine d’un vélo (celui du pauvre cycliste dont le cerveau est étalé sur cent mètres) ; lorsqu’une âme charitable vous posera la douce et mielleuse question que tous les abrutis sans cerveau posent dans ce genre de situation, qui est :
‘’ Ca va t’as rien ?’’

Tout être humain ridiculement constitué répond : ‘’Ca va c’est rien…’’
Car soit la douleur le rend plus idiot qu’il/elle ne l’était déjà, soit c’est une forme de courage ridiculement stupide…

Ou encore mieux, ''
rien'' c’est les plaies sanguinolentes sur vos poignets, résultat du processus par lequel le couteau a confondu votre saucisse, avec vos veines, ou mieux encore, paranoïaque, vous avez confondu le vert de vos veines avec un martien s’étant infiltré en vous.
En effet après avoir pris la charmante décision de repeindre votre salle de bain d’une agréable couleur pourpre ; suite à un nième refus de Brad Pitt pour vous faire un enfant.
Vous jolie, mais boutonneuse, ou moche et boutonneux (dans ce cas je comprends encore mieux le refus de Brad Pitt : Si tu as un truc qui pends entre tes jambes, ca t’empêche d’être enceinte connard !)
Vous répondrez aux indiscret s’intéressant à
ces larges ouvertures, désignant les portes de votre vous profond :
‘’Oh ca, c’est rien’’

Mais ''
rien'', peut aussi désigner, l’état légume du grand père à l’hôpital pour soulager, les esprits de vos abrutis de gosses, frères, sœurs, cousins, neveux, nièces, filleules, animaux de compagnies,…
Quand un gosse demandera d’une voix puant la naïveté, comme le doux visage ingénu de ce monstre de Casimir.
‘’Pourquoi il bave partout grand père ?’’
L’adulte en vous, répondra d’un air dégagé et naturel :
‘’Oh c’est rien…’’

Dc ''
rien'' ne peut représenter un acte, un état mais tout aussi bien des choses, des gens,…

Quand votre femme, mari découvre que vous le trompez avec sa mère/père (belle mère/beau père ; pour le trompé, je ne fais pas dans le dégueulasse non plus !)
Et qu’il vous demande :
Ce que (br) [f]outais son parent, avec vous et ce que vous foutiez avec votre bouche au niveau de son sexe…
L’accusé, trompeur, répondra naturellement, avec certitude et confiance qui plus est :
‘’Oh rien t’inquiète…’’

Voila ce que vous êtes.

Ou encore lorsque je marche dans une grosse merde sur la rue laissé par un animal canin, castré si je le trouve, badigeonnant mes chaussures jusqu’aux lacets, lorsqu’un curieux me demandera ce que c’est, je répondrai :

‘’Rien t’inquiètes’’

Dès lors, cher rien, chère rien.
Inutilité en croissance démographique que vous êtes.
Je vous hais.
Oh ne voyez pas la une sorte de distinction par rapport aux autres dix milliards d’être humain…
Je vous hais parce que vous êtes vous…
Vous êtes vous pour vous et l’humanité.
Et rien pour moi et mon intimité…

Je vous hais parce que vous prenez de la place sur ma planète.

Je vous hais parce que vous avez une plus belle voiture que la mienne.

Je vous hais parce que vous avez plus d’argent que moi.

Je vous hais parce que vous êtes plus beau que moi.

Je vous hais parce que vous consommez mon oxygène.

Je vous hais parce que vous êtes hypocrite.

Je vous hais parce que vous provoquer des bouchons sur l’autoroute parce que vous ne savez pas conduire et que vous allez vous encastrez avec bébé et mémé dans la berne centrale.

Je vous hais parce que vous augmentez la population mondiale et le taux de malade atteint du sida, parce que vous baisez comme des lapins sans capotes.

Je vous hais parce que vous m’emmerder à faire remonter mon ascenseur pour votre étage à la place de descendre au miens et de prendre les escaliers.
Je vous hais, parce que vous me faites perdre mon temps dans la file du supermarché.
Je vous hais parce que votre bonheur m’écœure.

Je vous hais parce que votre gueule me dégoute.

Je vous hais parce que vous aimez entrainerait le fait de vous connaître, et j’en ai ni l’envie ni le temps.
Je vous hais parce que votre chien chie devant ma baraque.
Je vous hais parce que vos enfants chialent toute la nuit.
(Ou inversement : vos chiens chialent toute la nuit, et vos gosses chient devant ma baraque)
Je vous hais parce que, j’ai mal, mais aussi parce que j’ai compris que l’humanité était stupide, et ne sciait pas que la branche sur laquelle elle était assise, mais aussi le tronc de l’arbre et le bras du voisin pour être sur d’être le premier a tombé.
Je vous hais parce que c’est drôle.
Je vous hais parce que je n’aime que moi.

Je vous hais parce que je suis égocentrique.

Je vous hais parce que c’est comme ca !
Du coup je préfère mon auto destruction, mon ironie mon cynisme.

Je me fous en l’air moi-même, ca évite ainsi de me casser les couilles en de vaines et ridicules prises de tête avec vous.

Et au fait, pour votre information.
Il n'y a rien de plus chiant que moi à part peut-être une flaque de gerbe vieille de quatre jours au relan de vodka, gin et whisky, incrustée dans la moquette, sous la table basse.

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